Syndic privé ou Syndic solidaire ?

  • il y a2 ans
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Divers Cabinet Pinatel

ENTRETIEN AVEC SEBASTIEN CATEL

Après plus de 15 ans passés en cabinet, Sébastien Catel s’est un jour lancé dans une nouvelle aventure au sein d’un bailleur social en région. Sans renier la richesse de son expérience professionnelle auprès de structures privées, il avait à cœur de changer de cap par un positionnement fort :
-« Après avoir découvert le monde du logement social, je me suis résolument engagé dans une gestion de copropriétés à la fois humaine et orientée service client tout en affirmant la culture du résultat. J’avais besoin de donner un nouveau sens à mon action par l’implication dans une mission d’intérêt général ».

Pour la valeur du conseil de proximité, tout le rapproche de celui d’Abde GACEM, gérant de la holding AMREC et propriétaire des cabinets Dallaporta et Pinatel
-« Nos équipes de syndic ont aussi à cœur d’accompagner notre jeune clientèle à un accès à la copropriété qui leur est souvent un peu ardu. Ce conseil désintéressé nous amène à les aider à mieux piloter leur bien et savoir se faire entendre, précise Abde ».

Mais au-delà de cette mission désintéressée que tous deux opèrent généreusement, la notion de «productivité» les différencie.
-« Là où en cabinet la productivité s’entend comme une rentabilité, chez le syndic solidaire, on mettra en avant la performance, ajoute Sébastien. Ce n’est pas qu’une question de sémantique mais de l’objectif et de la finalité des résultats d’un bailleur. Nos engagements exigent la mise en place d’actions destinées à garantir la sécurisation du bâti, une communication claire et un accompagnement renforcé pour aider les copropriétaires à appréhender leur nouveau statut. Aussi, nos résultats sont pleinement réinvestis pour produire des logements abordables destinés aux ménages modestes ».

La principale interrogation reste de mise : comment s’oriente-t-on ? Vers de la création de patrimoine pour les cabinets classiques ou vers une mission au service des habitants pour les syndics solidaires ? Si ces derniers répondent prioritairement à un intérêt général, le gestionnaire de syndic privé doit savoir gérer son développement. Celui-ci s’entend, entre autres, par l’étude du temps passé. Un exercice délicat dans lequel il va devoir valoriser son expertise, bien par bien, pour déterminer l’utilisation du temps imparti à chaque lot.
-« La mise en place de mon logiciel de gestion du temps m’aide à prioriser. Et surtout à travailler sur mes axes d’amélioration pour ma clientèle, précise Abde Gacem ».

Un outil qui interpelle son ami et confrère.
-« Notre mission d’intérêt général doit nous permettre d’intervenir sur des gestions complexes nécessitant un investissement et une ingénierie décorrélés de toute rentabilité. Comme les actions d’accompagnement de nos copropriétaires qui nécessitent du temps au-delà de la mission classique de tout syndic, conclu Sébastien Catel. Mais tout comme les syndics privés, nous sommes attentifs à l’amélioration continue au service de la satisfaction client. Mutualiser nos expériences, échanger nos savoirs ou participer à des ateliers de réflexions en font largement partie »

Une idée qu’Abde a déjà creusé en lançant, dès la rentrée 2023, un think tank, véritable laboratoire d’idées thématiques liées à l’immobilier auquel il invitera le marché professionnel local à venir débattre.

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